Visites guidées de l’orgue du Victoria Hall par l'organiste titulaire Diego Innocenzi, avec possibilité de jouer.
25-30 personnes, durée 45’ (deux horaires de départs de visites), sans âge minimum. La visite emprunte des escaliers escarpés. En cas de doute et afin d'assurer une visite confortable, n'hésitez pas à nous contacter au 022 418 35 00.
Réservation obligatoire par téléphone 022 418 35 00 ou huissier.vh@geneve.ch
Atelier de fabrication d’un orgue
Dès 4 ans, entrée libre sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Conte musical - commande de la Fondation Organopole
Hans de Beer, textes et illustrations
Guy Bovet, musique
Pascale Vachoux, récitante
Anne-Gaëlle Chanon, orgue
Dès 4 ans, entrée libre sans réservation, dans la limite des places disponibles.
* "Le voyage de Plume le petit ours blanc" est publié aux éditions NordSud
Récital
Jonathan Scott, orgue
Tom Scott, piano
Gioacchino Antonio Rossini (arr. Scott) William Tell Overture
Johann Sebastian Bach Concerto no. 5 en fa mineur, BWV 1056
Claude Debussy (arr. J Scott) Prelude à l'après-midi d'un faune
Pietro Yon Finale "Concerto Gregoriano"
Gabriel Fauré (arr. Scott) Pavane Op. 50
Franz Liszt (arr. Scott) Hungarian Rhapsody no. 2
Concert sans entracte
Entrée libre sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Guillaume Berney direction
Dmitry Smirnov violon
Élise Bertrand
Sinfonietta, création suisse
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour violon en ré majeur, op. 35
Robert Schumann
Symphonie n° 4 en ré mineur, op. 120
L’Orchestre Nexus est heureux de pouvoir collaborer cette année avec Classeek, et plus particulièrement avec le violoniste Dmitry Smirnov. Il a également été violoniste au sein de l’Orchestre Nexus durant ses jeunes années, avant de rejoindre le programme ambassadeur de Classeek.
Autre pépite invitée, la compositrice française Élise Bertrand sera mise à l’honneur pour une création suisse de sa Sinfonietta, créée par rien moins que Jean-Jacques Kantorow en 2021.
Start-up novatrice et unique dans le milieu de la musique, Classeek œuvre pour la démocratisation du classique sous forme numérique, en proposant des concerts retransmis en haute-fidélité. À côté de ça, la société vaudoise a également développé un programme de tutorat pour jeunes artistes d’exception. En plus d’une série de cours de maître avec des musiciens de tout premier plan, les «trainees» reçoivent un encadrement de management de carrière et de conseils personnalisés.
Raphaël Merlin direction
Elsa Dreisig soprano
Franz Schubert
Symphonie n° 4 en do mineur, «Tragique», D. 417
Alfonso et Estrella, ouverture, D. 732
Richard Strauss
Vier Letzte Lieder pour soprano et orchestre: Frühling, September, Beim Schlafengehen, Im Abendrot
Schubert, dans son emblématique Symphonie n° 4, vitalise les premières années du romantisme viennois. Au crépuscule de sa vie, Richard Strauss signe en 1948, avec les Quatre derniers Lieder, ce qui est considéré comme le testament de la musique tonale, et en cela un sommet absolu du post-romantisme. L’OCG accueille Elsa Dreisig, soprano propulsée au premier plan international par une impeccable maîtrise et une élégance toute naturelle.
Parmi les différentes facettes de Schubert, on retient peu celle qui annoncerait Mendelssohn: follet et fulgurant, insaisissable, il est encore tout grisé de son invention harmonique lorsqu’il livre la symphonie «Tragique». C’est une œuvre-ancêtre, à laquelle le tout dernier Strauss des Quatre derniers Lieder répond majestueusement, comme dans le miroir mystique d’un siècle européen, géant, ravagé.
Devenez abonné·e·s de L’OCG avec notre offre de 9, 6 ou 3 concerts de saison. Faites votre choix sur: https://locg.ch/fr/billetterie-abonnements
Knut Andreas chef d’orchestre et modérateur
Antonio Palanović violon soliste
Georges Bizet
Carmen Suite n° 1
Carmen Suite n° 2: Habanera
Gerónimo Giménez
La Boda de Luis Alonso
Manuel de Falla
El amor brujo, «Danza ritual del fuego»
Pablo de Sarasate
Airs bohémiens pour violon et orchestre, op. 20
Entracte
Johann Strauss
Marche espagnole
Nikolaï Rimski-Korsakov
Capriccio espagnol, op. 34
Maurice Ravel
Boléro
Passion espagnole et rythmes enflammés – la Sinfonia Leipzig, sous la direction de Knut Andreas, présente un voyage musical à travers la musique classique espagnole, fougueux, coloré et plein d’émotions, couronné par le Boléro de Ravel.
Outre les danses entraînantes de l’opéra Carmen de Georges Bizet, on pourra entendre l’ouverture de zarzuela pleine de tempérament de Gerónimo Giménez, La Boda de Luis Alonso. De même, la «Danza ritual del fuego» tirée de El amor brujo de Manuel de Falla transportera le public dans le monde mystique du folklore espagnol.
Les légendaires airs tziganes de Pablo de Sarasate, dont les passages virtuoses au violon suscitent toujours l’enthousiasme, constitueront un autre point fort.
En deuxième partie, le Boléro de Maurice Ravel, mondialement connu, dont le rythme hypnotique et l’intensité croissante mettront le public en transe.
Un orchestre de premier ordre, dirigé par Knut Andreas, fera résonner ce programme plein de suspense.
Maurice Ravel – l’un des principaux représentants de l’impressionnisme français – a écrit cette célèbre pièce orchestrale sur commande pour la danseuse française Ida Lwowna Rubinstein. Le Boléro séduit par son art de la simplicité et joue – comme le compositeur lui-même l’a dit un jour – sur un seul élément de variation: le crescendo de l’orchestre, qui gagne en volume au fil des 15 minutes de l’œuvre. La pièce a été jouée pour la première fois avec un groupe de danseurs. Avec sa méthode de composition peu conventionnelle pour l’époque, Ravel a ouvert la voie aux mouvements d’avant-garde ultérieurs dans le domaine de la musique.
Festival de piano 2025
Du 17 au 21 septembre 2025
Programme du mercredi 17 septembre à 19h30
Federica Stellini piano
Béatrice Sierra flûte
Mathilde Arnaud flûte
Jean Sébastien Bach
Fantaisie chromatique et Fugue
BWV 1057 concerto n.6 en fa majeur pour piano, deux flûtes et cordes
BWV 1058 concerto n.7 en sol mineur pour piano et cordes
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Olta Tashko et Sarah Branchi piano 4 mains
Sergueï Rachmaninov
Six morceaux pour piano 4 mains, Barcarolle – Scherzo – Thème russe – Valse – Romance – Slava, op. 11
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Karine Mkrtchyan soprano
Armine Mkrtchyan soprano
Matthieu Schweyer piano
Voyage en Italie – Mélodies, airs et duos d’opéras
Verdi – Bellini – Puccini – Rossini, etc.
Festival de piano 2025
Programme du jeudi 18 septembre à 19h30
Sodi Braide piano
Frédéric Chopin
Nocturne n° 1 en do dièse mineur, op. 27
Nocturne n° 2 en ré bémol majeur, op. 27
Claude Debussy
Étude pour les sonorités opposées
Étude pour les octaves
Étude pour les sixtes
Étude pour les accords
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Juliette Galstian mezzo-soprano
Katia Nemirovitch-Dantchenko piano
Airs et mélodies d’ici et d’ailleurs
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Thomas Delclaud piano
Projection du film muet «Nosferatu» de Murnau accompagnée par les improvisations originales de Thomas Delclaud
Festival de piano 2025
Programme du vendredi 19 septembre à 19h30
Vittorio Forte piano
Frédéric Chopin
Trois Mazurkas: op. 33, n° 4 – op. 63, n° 3 – op. 59, n° 3
Polonaise en fa dièse mineur, op. 44
Heitor Villa-Lobos
Impressões Seresteiras
Manuel Ponce
Intermezzo n° 1 – Rhapsodie mexicaine en fa dièse mineur
Franz Liszt
Rhapsodie hongroise n° 8 en fa dièse mineur, S. 244/8
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Ursula von Lerber et Christian Erbslöh piano à 4 mains
Franz Schubert
Fantaisie en fa mineur, D. 940
Sergueï Rachmaninov
Vocalise n° 14, op. 34
Astor Piazzolla
Libertango
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Thomas Delclaud piano et Le Quatuor Arkhè
Edouard Liechti violon
Nicolas Jequier violon
Patrick Leyvraz alto
Arthur Guignard violoncelle
Antonín Dvořák
Quintette pour piano n° 2 en la majeur, op. 81
Festival de piano 2025
Samedi 20 septembre à 11h00
Concert des semi-professionnels
La programmation est en cours
Festival de piano 2025
Programme du samedi 20 septembre à 19h30
Suzanne Husson piano
Frédéric Chopin
Les 24 études: 12 études op. 10 et 12 études op. 25
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Joanna Brzezinska piano
Quintette à cordes
Frédéric Chopin
Concerto pour piano n° 1 avec quintette à cordes
Festival de piano 2025
Programme du dimanche 21 septembre à 17h00
Orchestre symphonique Concertus Genève
Matthieu Schweyer direction
Rodrigo Teixeira piano
Sergueï Rachmaninov
Rhapsodie sur un thème de Paganini en la mineur, op. 43
François-Xavier Poizat piano
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour piano n° 1 en si bémol mineur, op. 23
Gonzalo Martínez direction
Laurence Guillod soprano
Eliana D’Amato soprano
Véronique Valdès mezzo-soprano
Nino Aurelio Gmünder ténor
Yan Bua ténor
Jérémie Brocard basse
Réginald Le Reun piano
Felix Mendelssohn
Lobgesang, op. 52
Ludwig van Beethoven
Fantaisie chorale
Philippe Béran direction
Charlie Chaplin
Le Kid
Comédien, metteur en scène, réalisateur et compositeur, Charlie Chaplin a marqué l’histoire du cinéma. Le Kid est un des plus grands films de tous les temps qui a ému des générations de spectatrices et spectateurs depuis sa sortie, il y a tout juste cent ans. Un classique indémodable bien parti lui aussi pour son deuxième siècle.
Durée totale approximative de 1h00 (sans entracte)
Charlie Chaplin™ © Bubbles Incorporated SA
Le Kid © Roy Export SAS
Musique du Kid © Roy Export Company Ltd. et Bourne Co.
Romain Mayor direction
Laurence Guillod soprano
Valérie Pellegrini alto
Étienne Anker ténor
Samuel Moreno basse
Wolfgang Amadeus Mozart
Vêpres solennelles d’un confesseur
Messe du couronnement
Franz Joseph Haydn
Isola disabitata, ouverture orchestrale
Moins connues que le fameux Requiem, les deux œuvres de Mozart sont des merveilles à découvrir ou redécouvrir.
Rudolf Buchbinder piano
Wolfgang Amadeus Mozart
Variations sur le thème « Ah, vous dirai-je, Maman! », K. 265
Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano n° 23 en fa mineur, op. 57, «Appassionata »
Franz Schubert
Sonate pour piano en si bémol majeur, op. posth., D. 960
Véronique Valdès mezzo-soprano
Lyda Chen-Argerich alto
Titta Carvelli piano
Francis Poulenc La Voix Humaine
Œuvres choisies de Johann Sebastian Bach, Astor Piazzolla, Maurice Ravel
«Voix humaines»
Elle parle.
Il ne reste que cela.
La ligne téléphonique vacille, sa voix aussi – mais Elle continue.
Par amour. Par vertige. Par refus de disparaître.
Chaque mot cherche à suspendre la chute, mais à l’autre bout du fil, le lien a déjà cédé.
La Voix Humaine n’est pas un rôle, mais une faille.
Le texte de Jean Cocteau met en scène une voix à vif, celle de chacun.
La musique de Francis Poulenc, sans indulgence, laisse affleurer ce qui déborde.
Ce que nous entendons dépasse la conversation:
c’est l’écho d’un amour déserté, et le cri de Celle qui ne raccroche pas.
En ouverture, des œuvres de chambre porteront à la lumière quelques fragments de
l’invisible d’Elle.
United Strings of Europe
Julian Azkoul, direction artistique
Vilma Jackson, comédienne
Eleanor Fagg, Ariel Lang, Marie Schreer, violons
Kay Stephen, Christine Anderson, altos
Raphael Lang, Nathaniel Boyd, violoncelles
Marianne Schofield, contrebasse
Jessie Montgomery Strum
Jasmin Kent Rodgman s_end back the echo_
Olli Mustonen Nonetto No. 2
Evelyn Glennie (arr. Fu) A Little Prayer
Ludwig van Beethoven (arr. Azkoul) Quatuor no. 11 en fa mineur, op. 95 ‘serioso’
Concert signé, sans entracte.
Ce concert est une Sortie Relax
La musique pour tous et toutes, par tous et toutes, ce n’est pas seulement un slogan : c’est le cœur du programme développé par United Strings of Europe avec la Philharmonie de Paris et le Southbank Centre, qui propose la découverte des œuvres de trois compositrices dont l’une d’entre elles, Evelyn Glennie, est sourde, et met à l’honneur Vilma Jackson, actrice également sourde exprimant, en langue des signes, des textes de Beethoven, le compositeur devenu sourd le plus célèbre au monde. Ainsi, Send Back the Echo est non seulement une occasion de se sensibiliser à la surdité, mais également une possibilité offerte aux personnes vivant avec ce handicap de trouver leur place dans le monde de la musique et du spectacle. Une belle manière de lutter contre l’isolement social et de découvrir des œuvres passionnantes !
Tugan Sokhiev direction
Sergey Khachatryan violon
Lili Boulanger
D’un matin de printemps, pour orchestre
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 35
Entracte
Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 5 en si bémol majeur, op. 100
Fauchée par une maladie impitoyable à l’âge de 24 ans, Lili Boulanger reste une des plus belles promesses de la musique française. D’un matin de printemps a connu une triple genèse pour divers instruments avant la version pour orchestre présentée ici. C’est une danse vive, assez debussyste dans ses harmonies mais faisant preuve aussi d’une étonnante audace. C’est à Clarens, où il fut composé, que le Concerto pour violon en ré majeur de Tchaïkovski fut joué pour la toute première fois, en 1878, lors d’un concert privé dans une version pour violon et piano avec le compositeur au clavier et son ami Iossif Kotek au violon. Créé officiellement à Vienne trois ans plus tard, il devait rapidement devenir un des piliers du répertoire des violonistes. Écrite selon son auteur «pour glorifier l’âme humaine», la Symphonie n° 5, op. 100, est une des œuvres les plus populaires de Sergueï Prokofiev. Il y règne de bout en bout un grand souffle de jeunesse et d’exaltation romantique.
Durée totale approximative de 1h50 (comprenant un entracte de 20 min)
Tugan Sokhiev direction
Sergey Khachatryan violon
Lili Boulanger
D’un matin de printemps, pour orchestre
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 35
Entracte
Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 5 en si bémol majeur, op. 100
Fauchée par une maladie impitoyable à l’âge de 24 ans, Lili Boulanger reste une des plus belles promesses de la musique française. D’un matin de printemps a connu une triple genèse pour divers instruments avant la version pour orchestre présentée ici. C’est une danse vive, assez debussyste dans ses harmonies mais faisant preuve aussi d’une étonnante audace. C’est à Clarens, où il fut composé, que le Concerto pour violon en ré majeur de Tchaïkovski fut joué pour la toute première fois, en 1878, lors d’un concert privé dans une version pour violon et piano avec le compositeur au clavier et son ami Iossif Kotek au violon. Créé officiellement à Vienne trois ans plus tard, il devait rapidement devenir un des piliers du répertoire des violonistes. Écrite selon son auteur «pour glorifier l’âme humaine», la Symphonie n° 5, op. 100, est une des œuvres les plus populaires de Sergueï Prokofiev. Il y règne de bout en bout un grand souffle de jeunesse et d’exaltation romantique.
Durée totale approximative de 1h50 (comprenant un entracte de 20 min)
Natacha Casagrande direction musicale
Benjamin Knobil mise en espace
Charlotte Lepine costumes
William Ballério éclairage
Mariama Sylla La Bergougne
Benjamin Knobil Jean des Lunes
Cyprien Collombo Le Raseur
Michel Rossy Le Bègue
Frank Martin
La Nique à Satan
Orchestre Concertus Genève
Louis Schwizgebel piano et direction
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano n° 20 en ré mineur, KV 466
Symphonie n° 41 en ut majeur, «Jupiter», KV 551
Ensemble, ils présentent Beethoven: Trio avec piano en si bémol majeur, op. 97, «Trio de l’archiduc», et Tchaïkovski: Trio avec piano en la mineur, op. 50.
Un must pour tous les amateurs de musique classique.
À propos d’Anne-Sophie Mutter
Anne-Sophie Mutter est un phénomène musical: depuis 48 ans, la virtuose donne des concerts dans tous les grands centres musicaux du monde et marque la scène classique de son empreinte en tant que soliste, mentor et visionnaire. Lauréate de quatre Grammy® Awards, elle se consacre autant à l’interprétation de compositions traditionnelles qu’à l’avenir de la musique.
À propos de Yefim Bronfman
Yefim Bronfman fait partie des rares artistes régulièrement sollicités par des festivals, des orchestres, des chefs d’orchestre et des séries de concerts, et est l’un des pianistes les plus reconnus et admirés au niveau international à l’heure actuelle. Sa technique souveraine, sa puissance et son extraordinaire talent lyrique sont salués tant par la presse que par le public.
À propos de Pablo Ferrández
Lauréat du XVe Concours international Tchaïkovski et artiste exclusif SONY Classical, Pablo Ferrández est salué comme le «nouveau génie du violoncelle» (Le Figaro). Interprète captivant, «Ferrández a tout: technique, habileté, esprit, autorité de soliste, expressivité et charme» (El Pais). Présenté par le Pittsburgh Symphony comme «le prochain Yo-Yo Ma», Pablo Ferrández est devenu un phénomène du violoncelle et l’un des instrumentistes les plus demandés de sa génération.
Al Di Meola guitare
Peo Alfonsi guitare
Sergio Martinez percussions
Ses apparitions avec Paco de Lucia dans les années 1980 sont légendaires: Al Di Meola, célèbre en tant que guitariste électrique ultra-rapide dans la formation jazz-rock de Chick Corea, Return to Forever, prend la guitare acoustique et se confronte en direct au maître du flamenco. Avec le guitariste britannique de jazz-rock John McLaughlin, ils ont enregistré en direct Saturday Night in San Francisco, l’album de guitare acoustique le plus réussi au monde à ce jour. Avec ses formations et albums World Sinfonia, il a démontré à plusieurs reprises une curiosité musicale au-delà des frontières du jazz: Al Di Meola a écrit l’histoire du jazz et, avec Pat Metheny, peut sans aucun doute être compté parmi les guitaristes de jazz les plus remarquables de notre époque. Avec son Acoustic Trio actuel, Al Di Meola reprend le fil sans copier les «vieux temps»: percussions et effets électroniques subtils créent un son entraînant et moderne. Le 17 octobre 2025, l’Al Di Meola Acoustic Trio donnera son unique concert en Suisse romande au magnifique Victoria Hall de Genève. Un feu d’artifice musical est garanti!
Les Grandes Voix du Fado présentent: Sara Correia en concert exceptionnel
Une voix puissante. Une présence magnétique. Une âme façonnée par le fado.
Le Victoria Hall accueillera l’une des artistes les plus emblématiques de la nouvelle génération du fado: Sara Correia. Dans le cadre prestigieux de la série Les Grandes Voix du Fado, cette soirée s’annonce comme un hommage vibrant à l’héritage du fado portugais, porté par une voix contemporaine au rayonnement international.
🎙 L’héritière naturelle du fado
«Une voix qui rappelle que le fado traditionnel est toujours bien vivant» – Songlines
Sara Correia chante comme on respire: avec une sincérité organique, instinctive. Née à Lisbonne dans une famille de fadistes, elle grandit dans les maisons de fado, entourée de figures légendaires telles que Celeste Rodrigues, Maria da Nazaré ou encore Jorge Fernando, auprès desquels elle apprend l’art de l’interprétation avec une intensité rare. À seulement 13 ans, elle remporte la Grande Noite do Fado à Lisbonne – un tournant décisif dans sa vie artistique.
🌍 Une carrière marquée par l’excellence
Avec trois albums salués par la critique – Sara Correia (2018), Do Coração (2021) et Liberdade (2023) –, elle s’impose comme une ambassadrice du fado moderne, fidèle à la tradition mais profondément ancrée dans son époque. Sa voix chaude et grave, entre alto et contralto, traverse les générations et les frontières.
Sara a conquis les scènes du monde entier: de l’Elbphilharmonie de Hambourg à la Cadogan Hall de Londres (complet en février 2024), en passant par les Coliseus de Lisbonne et Porto, où elle affiche sold out plusieurs soirs d’affilée. En mai 2025, elle se produira aux Folies Bergère à Paris, avant de présenter son nouvel album en mars 2026 à la MEO Arena de Lisbonne.
🏆 Récompenses et reconnaissance internationale
🥇 PLAY – Portuguese Music Awards: Meilleur Album de Fado (Do Coração, 2021)
🎤 Nomination Latin Grammy: Meilleur Album de racines en langue portugaise (Do Coração, 2021)
🏆 Nominations 2025: Meilleur Album (Liberdade) et Meilleure Artiste Féminine
En plus de ces distinctions, Sara est également coach dans l’émission The Voice Portugal depuis 2023, renforçant ainsi sa place centrale dans la culture musicale portugaise contemporaine.
💿 Liberdade: un album manifeste
Sorti en 2023, Liberdade incarne pleinement la vision artistique de Sara. Ce troisième album, réalisé en collaboration avec Diogo Clemente, mêle fados traditionnels et compositions modernes signées notamment par Pedro Abrunhosa, Carminho, Tiago Bettencourt ou Carolina Deslandes.
Avec Liberdade, Sara explore ses racines tout en affirmant sa liberté artistique, dans une écriture musicale riche, ouverte et toujours habitée. Des titres comme «Chelas», «Madrugou» ou encore «Balada Do Outono» (reprise magistrale de Zeca Afonso) témoignent de cette authenticité vibrante et de cette capacité à faire vivre le fado aujourd’hui, ici et maintenant.
✨ Une soirée unique au Victoria Hall
Le 22 octobre 2025, Genève vibrera au son du fado incarné avec passion par Sara Correia. Le cadre majestueux du Victoria Hall offrira un écrin idéal à cette voix intense et sincère, porteuse de saudade et d’espérance.
Ce concert s’inscrit dans la série Les Grandes Voix du Fado, qui met à l’honneur les artistes les plus marquants du genre, alliant patrimoine musical et prestige scénique.
Concert reporté en 2026. La date sera communiquée ultérieurement.
Nikita Sorokine direction
Amadi Lagha ténor
Amelia Feuer soprano
Esther Abrami violon
Julie Conti humoriste
Ethel Smyth
The Wreckers, «Ouverture», «The Ballad of the Bones» et «Turn on me those eyes»
Der Wald, «I know not whence spring» et «You speak of Fear»
Augusta Holmès
Allegro feroce
La Montagne noire, «Arrêtons-nous, de grâce!»
Ina Boyle
Concerto pour violon – première suisse
Blossom Dearie
Hey John
Sweet Georgie Fame
Ce gala-concert de clôture du Festival Les Inoubliables célèbre la puissance de la musique orchestrale et vocale écrite par plusieurs femmes compositrices, un domaine longtemps considéré comme réservé aux hommes. En mettant en lumière les opéras et symphonies d’Ethel Smyth, Augusta Holmès et Ina Boyle, nous découvrons que l’apport artistique des femmes dépasse largement le cadre du répertoire de musique de chambre souvent associé à leur production.
Julie Conti, avec sa verve et son humour incomparables, accompagnera le public dans ce voyage muscial, aux côtés de la violoniste étoile Esther Abrami, qui interprétera en première suisse le Concerto pour violon d’Ina Boyle. Le concert s’achèvera sur une note plus légère avec les mélodies de jazz marquantes de Blossom Dearie, une compositrice prodigieuse dont le talent intemporel n’aurait pu éclore sans les chemins ouverts par ses illustres prédécesseuses
Aleksey Igudesman violon
Hyung-Ki Joo piano
Une réinterprétation fascinante de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák
Antonín Dvořák
Symphonie nº 9 en mi mineur «du Nouveau Monde», op. 95 (env. 45 minutes)
Le programme complet dure environ 80 minutes sans pause.
Orchestre Concertus Genève
Ensemble Vocal Orphée de Genève
Matthieu Schweyer direction
Karine Mkrtchyan soprano
Mi-Young Kim mezzo-soprano
Louis Zaitoun ténor
Seong–Ho Han basse
Wolfgang Amadeus Mozart
Requiem, KV 626
Ave Verum Corpus, KV 618
Laudate Dominum, KV 339
Romain Mayor direction
Annina Haug mezzo-soprano
Alexandre Beuchat baryton
Humberto Salvagnin orgues
Maurice Duruflé
Requiem
Ubi Caritas
Œuvres sacrées de Guy Ropartz, Pierre Villette et André Caplet
Ton Koopman direction
Julia Lezhneva soprano
Wolfgang Amadeus Mozart
La Flûte enchantée, ouverture KV 620
Exsultate, jubilate, pour soprano et orchestre, KV 165
Sérénade n° 6 en ré majeur, KV 239, dite «Serenata notturna»
Voi avete un cor fedele, air de concert, KV 217
Entracte
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n° 38 en ré majeur, KV 504, dite «Prague»
Partout où il passe, le claveciniste et chef d’orchestre Ton Koopman met en pratique les modes de jeux et les articulations propres au XVIIIe siècle, quels que soient les instruments utilisés. C’est ce qu’il ne manquera pas de faire à la tête de l’OCL avec ce programme entièrement consacré à Mozart. Encore petit garçon et déjà reconnu, ce dernier avait traversé notre pays en 1766 en jouant, notamment, à Lausanne et à Genève. Le revoici en majesté avec un choix d’œuvres de sa maturité. Écrit pour le castrat Rauzzini mais chanté de nos jours par une soprano, Exsultate, jubilate est un motet d’une grande virtuosité dont l’écriture vocale est proche de l’opéra. L’air de concert Voi avete un cor fedele est destiné à être inséré au sein d’un opéra bouffe de Galuppi pour donner plus de relief à la prima donna comme on le faisait souvent à l’époque. Quant à la Symphonie n° 38, c’est un somptueux cadeau de Mozart aux Praguois pour les remercier de l’avoir si bien reçu et aimé.
Durée totale approximative de 1h30 (comprenant un entracte de 20 min)
Barbara Dragan direction
Zoé Sjollema récitante
Mathieu Lamboley
Léna et l’orchestre enchanté, pour récitant et orchestre, première suisse
Texte de Carl Norac
«Viens-voir Pastiche! Crois-tu qu’au Victoria Hall aussi un orchestre sommeille?»
«Miaw… Pas sûr, chère Léna, que cet orchestre-là soit tout à fait endormi! Tu entends?… ça souffle fort dehors. Comme chez nous, à Heurtebise! Miaaaw… tu te souviens?… toute cette aventure… ah, ce petit rat, j’en aurais bien fait mon déjeuner!»
Durée totale approximative de 1h00 (sans entracte)
Gli Angeli Genève
Rachel Redmond, soprano
Stephan MacLeod, basse et direction
Chouchane Siranossian, violon
Francis Jacob, orgue
Aleksandra Lewandowska, Hannah Ely et Pilar Alva Martin, sopranos
William Knight, Samuel Boden, Andrew Tortise, Thomas Hobbs et Olivier Coiffet, ténors
Frederik Sjollema et Geoffroy Buffière, basses
Tomás Luis de Victoria Officium Defunctorum
Gabriel Fauré Requiem
Concert avec entracte.
Le début du mois de novembre est marqué par le souvenir des disparu-e-s. Gli Angeli, ensemble genevois de référence et invité régulier des Concerts du dimanche, ne faillit pas à la tradition en proposant un programme composé de deux requiem ; deux œuvres jamais jouées dans le cadre de ces concerts de la Ville de Genève. En deuxième partie de programme, celui de Fauré est considéré comme un des chefs-d’œuvre du compositeur et un des plus beaux requiem du XIXe siècle. Le Français en dira : « Mon requiem a été composé pour rien… pour le plaisir, si j’ose dire ! Il a été exécuté pour la première fois à la Madeleine, à l’occasion des obsèques d’un paroissien quelconque. » Tout le contraire de Officium Defunctorum, l’œuvre du prêtre espagnol Tomás Luis de Victoria composée à la suite du décès de l’Impératrice Marie d’Autriche en 1603, et interprétée lors de grandes obsèques impériales dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul à Madrid !
En 2015, Ibrahim Maalouf dévoilait Kalthoum, un album hommage à la légende égyptienne Oum Kalthoum, dans lequel il revisite l’un des chefs-d’œuvre les plus emblématiques de la diva: Alf Leila Wa Leila (Les Mille et Une Nuits). Dès sa sortie, Kalthoum a été l’un des albums les plus vendus de la discographie d’Ibrahim Maalouf et un véritable succès international: une centaine de concerts dans plus de 30 pays à travers le monde dont celui au Victoria Hall. Lors de sa tournée hommage célébrant les 10 ans de son projet «Kalthoum» et les 50 ans de la disparition de l’Astre de l’Orient, Ibrahim Maalouf revient à Genève, accompagné d’un quintet de jazz virtuose, et insuffle à ce joyau de la musique arabe une nouvelle dimension, imprégnée de sa propre sensibilité artistique.
«Kalthoum» promet d’être le voyage musical incontournable de la fin d’année 2025.
Benjamin Bernheim ténor
NN piano
Georges Bizet
«Je crois entendre encore», extrait de Les Pêcheurs de perles
Henri Duparc
«L’invitation au voyage» (poème de Charles Baudelaire)
«Chanson triste» (poème de Jean Lahor)
«La vie antérieure» (poème de Charles Baudelaire)
«Phidylé» (poème de Charles de Lisle)
Ernest Chausson
Interlude de «Poème de l’amour et de la mer» (piano solo)
Piotr Ilitch Tchaïkovski
«Kuda, kuda», extrait d’Eugène Onéguine
Georges Bizet
«La fleur que tu m’avais jetée», extrait de Carmen
Giacomo Puccini
«Mentìa l’avviso» (poème de Felice Romani)
«Terra e mare» (poème d’Enrico Panzacchi)
«Sole e amore»
«Morire»
Jules Massenet
«Pourquoi me réveiller», extrait de Werther
Joseph Kosma
«Les feuilles mortes» (poème de Jacques Prévert)
Charles Trenet
«Douce France»
Jacques Brel
«Quand on n’a que l’amour»
Mikhaïl Pletnev piano
Frédéric Chopin
24 Préludes, op. 11
Alexandre Scriabine
24 Préludes, op. 28
Jonathan Nott direction
Maria João Pires piano
Roxanna Panufnik
Modlitwa, pour orchestre à cordes
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour piano et orchestre n° 27 en si bémol majeur, KV 595
Entracte
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Symphonie n° 3 en ré majeur, dite «Polonaise»
Rarissime au concert, la Symphonie n° 3 en ré majeur de Tchaïkovski, la moins jouée des six, est une œuvre de transition dans l’esprit d’une suite en cinq mouvements offrant des caractères très différents: style russe, visions fantastiques, sentiment élégiaque, scherzo féerique et rythme de polonaise dans son dernier mouvement, ce qui lui vaut parfois le sous-titre apocryphe de «Polonaise».
Dépourvu de toute virtuosité, le Concerto n° 27 en si bémol majeur met un mélancolique point final à la splendide série de concertos pour piano entreprise par Mozart dès son enfance. Avec son sourire entre larmes et résignation (subtiles modulations du majeur au mineur) et ses mélodies sinueuses accompagnant le soliste au hautbois et à la flûte, c’est une des œuvres les plus poignantes laissées par Mozart. Émouvant dialogue filial, Modlitwa est une brève pièce chorale pour un ensemble de cordes.
Durée totale approximative de 1h50 (comprenant un entracte de 20 min)
Martin Fröst clarinette et direction
Hans Ek arrangeur
Martin Fröst * Göran Fröst
Nomadic Dances (env. 7’)
Pause
Ludwig van Beethoven
Symphonie nº 7 en la majeur, op. 92 (env. 43’)
Hans Ek, chef d’orchestre, arrangeur et commissaire de ce projet, se lance dans une odyssée acoustique. Cette suite comprend des œuvres de Bach, Händel, Mozart et Rameau. Tous ont influencé l’œuvre de Beethoven. Entre les morceaux classiques, Ek crée des ponts vers la musique électronique, reliant ainsi le classique au contemporain.
Le programme sera disponible prochainement
Karina Canellakis direction
Alice Sara Ott piano
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 36
Entracte
Maurice Ravel
Concerto pour la main gauche en ré majeur
Richard Strauss
Tod und Verklärung, poème symphonique, op. 24
Avec sa Symphonie n° 2 en ré majeur, Beethoven salue en quelque sorte la naissance du XIXe siècle avec éclat, prenant congé de son maître Haydn tout en en retenant la leçon. Traitée de «monstre mal dégrossi» par une critique dépassée, elle ouvre un monde sonore nouveau qui nous secoue encore.
Avec le Concerto pour la main gauche, ce grand admirateur de Richard Strauss qu’était Maurice Ravel laisse un diamant noir fortement expressionniste, assorti d’un incroyable tour de force. En fermant les yeux, vous aurez l’impression d’entendre les dix doigts du pianiste et même plus!
La puissance de l’orchestre straussien éclate dans Tod und Verklärung (Mort et Transfiguration), un poème symphonique né dans l’imagination exaltée d’un génial compositeur de 24 ans sans aucune référence personnelle ni littéraire, avec «la seule envie d’écrire un morceau qui commence en ut mineur pour s’achever en ut majeur» dira-t-il plus tard sous forme de boutade.
Durée totale approximative de 1h40 (comprenant un entracte de 20 min)
Karina Canellakis direction
Alice Sara Ott piano
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 36
Entracte
Maurice Ravel
Concerto pour la main gauche en ré majeur
Richard Strauss
Tod und Verklärung, poème symphonique, op. 24
Avec sa Symphonie n° 2 en ré majeur, Beethoven salue en quelque sorte la naissance du XIXe siècle avec éclat, prenant congé de son maître Haydn tout en en retenant la leçon. Traitée de «monstre mal dégrossi» par une critique dépassée, elle ouvre un monde sonore nouveau qui nous secoue encore.
Avec le Concerto pour la main gauche, ce grand admirateur de Richard Strauss qu’était Maurice Ravel laisse un diamant noir fortement expressionniste, assorti d’un incroyable tour de force. En fermant les yeux, vous aurez l’impression d’entendre les dix doigts du pianiste et même plus!
La puissance de l’orchestre straussien éclate dans Tod und Verklärung (Mort et Transfiguration), un poème symphonique né dans l’imagination exaltée d’un génial compositeur de 24 ans sans aucune référence personnelle ni littéraire, avec «la seule envie d’écrire un morceau qui commence en ut mineur pour s’achever en ut majeur» dira-t-il plus tard sous forme de boutade.
Durée totale approximative de 1h40 (comprenant un entracte de 20 min)
Víkingur Ólafsson piano
Johann Sebastian Bach
Prélude en mi majeur, BWV 854
Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano n° 9 en mi majeur, op. 14 n° 1
Johann Sebastian Bach
Partita n° 6 en mi mineur, BWV 830
Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano n° 27 en mi mineur, op. 90
Franz Schubert
Sonate pour piano en mi mineur, D. 566
Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano n° 30 en mi majeur, op. 109
Les jeunes talents de Violonissimo
Hong Anh Shapiro direction artistique
Olivier Brault violon baroque
Au programme: les plus belles mélodies pour le violon d’Antonio Vivaldi, Pablo de Sarasate, Fritz Kreisler et Astor Piazzolla
Zofia Kiniorska direction
Antoine Courvoisier comédie & texte
Charlotte Filou comédie
Bastien Blanchard comédie
Œuvres de Léo Delibes, Antonín Dvořák, Aram Khatchatourian, Nikolaï Rimski-Korsakov, Sandrine Rudaz, Johann Strauss
«Hé, Antoine, combien de dodos encore avant Noël?»
«Eh bien… euh… 43 musiciennes et 37 musiciens, moins 3 trombones, divisés par 11 cordes plus une cheffe d’orchestre, multiplié par 2 hautbois plus 8 chocolats au lait nous donnent… 24! Pour patienter, tu n’auras qu’à ouvrir les 24 portes de ton calendrier symphonique pour préparer joyeusement les fêtes de fin d’année!»
Durée totale approximative de 1h00 (sans entracte)
Zofia Kiniorska direction
Antoine Courvoisier comédie & texte
Charlotte Filou comédie
Bastien Blanchard comédie
Œuvres de Léo Delibes, Antonín Dvořák, Aram Khatchatourian, Nikolaï Rimski-Korsakov, Sandrine Rudaz, Johann Strauss
«Hé, Antoine, combien de dodos encore avant Noël?»
«Eh bien… euh… 43 musiciennes et 37 musiciens, moins 3 trombones, divisés par 11 cordes plus une cheffe d’orchestre, multiplié par 2 hautbois plus 8 chocolats au lait nous donnent… 24! Pour patienter, tu n’auras qu’à ouvrir les 24 portes de ton calendrier symphonique pour préparer joyeusement les fêtes de fin d’année!»
Durée totale approximative de 1h00 (sans entracte)
Fanfare du Losange
Johanna Baget, voix
Elèves des classes de cuivres des écoles de musique de Genève
Chanson française revisitée
Ambiance chaleureuse et douce pour ce concert qui constitue volontiers un premier pas vers les fêtes de fin d’année. Au rythme enjoué et enveloppant de chansons françaises et de musiques de Noël traditionnelles arrangées par Till Lingenberg pour une Fanfare du Losange accompagnée par la voix chaleureuse de Johanna Baget et, le temps d’une Douce nuit, par les élèves des classes de cuivres des écoles de musique de Genève, c’est la grisaille et le froid du mois de décembre qui sont combattus. A cette occasion, le Victoria Hall, construit pour une harmonie et donc hôte naturel de cette fanfare composée d’alumni de la Haute Ecole de musique, se parera en effet de belles lumières. La promesse d’un voyage dans une contrée calme et accueillante !
Jonathan Nott direction
Himari violon
Chelsea Marilyn Zurflüh soprano
Eve-Maud Hubeaux mezzo-soprano
Jeremy Ovenden ténor
Alexandros Stavrakakis basse
Ensemble Vocal de Lausanne
György Kurtág
Grabstein für Stephan, pour guitare et groupes instrumentaux dispersés dans l’espace
Max Bruch
Concerto pour violon et orchestre n° 1 en sol mineur, op. 26
Entracte
Wolfgang Amadeus Mozart
Requiem en ré mineur, KV 626
Composé par György Kurtag à la mémoire de son ami chanteur Stephan Stein, Grabstein est une courte et bouleversante élégie écrite en 1989 d’après des esquisses antérieures. C’est une sorte de choral centré sur quelques notes de guitare s’éparpillant dans des groupes instrumentaux répartis aux quatre coins de la salle.
La popularité méritée du Concerto pour violon n° 1 a occulté à peu près toutes les autres œuvres de Max Bruch. Ses accents tziganes, la beauté de ses thèmes et sa brillante orchestration emportent toujours l’adhésion.
Si la genèse compliquée du Requiem de Mozart est bien connue, il demeure toujours difficile de départager les intentions de Mozart de celles de son élève Süssmayr qui n’a guère produit d’œuvres marquantes. Notre seule certitude est d’être en présence d’un chef-d’œuvre intemporel d’une portée spirituelle exceptionnelle.
Durée totale approximative de 2h40 (comprenant un entracte de 20 min)
Jonathan Nott direction
Himari violon
Chelsea Marilyn Zurflüh soprano
Eve-Maud Hubeaux mezzo-soprano
Jeremy Ovenden ténor
Alexandros Stavrakakis basse
Ensemble Vocal de Lausanne
György Kurtág
Grabstein für Stephan, pour guitare et groupes instrumentaux dispersés dans l’espace
Max Bruch
Concerto pour violon et orchestre n° 1 en sol mineur, op. 26
Entracte
Wolfgang Amadeus Mozart
Requiem en ré mineur, KV 626
Composé par György Kurtág à la mémoire de son ami chanteur Stephan Stein, Grabstein est une courte et bouleversante élégie écrite en 1989 d’après des esquisses antérieures. C’est une sorte de choral centré sur quelques notes de guitare s’éparpillant dans des groupes instrumentaux répartis aux quatre coins de la salle.
La popularité méritée du Concerto pour violon n° 1 a occulté à peu près toutes les autres œuvres de Max Bruch. Ses accents tziganes, la beauté de ses thèmes et sa brillante orchestration emportent toujours l’adhésion.
Si la genèse compliquée du Requiem de Mozart est bien connue, il demeure toujours difficile de départager les intentions de Mozart de celles de son élève Süssmayr qui n’a guère produit d’œuvres marquantes. Notre seule certitude est d’être en présence d’un chef-d’œuvre intemporel d’une portée spirituelle exceptionnelle.
Durée totale approximative de 2h40 (comprenant un entracte de 20 min)
Stephan MacLeod basse et direction
Jeanine De Bique soprano
Alex Potter alto
Samuel Boden ténor
Georg Friedrich Haendel
Messiah
Le Messie de Haendel est, pour de très bonnes raisons, l’une des œuvres les plus belles mais aussi les plus célèbres et les plus jouées et chantées du patrimoine musical occidental. Gli Angeli Genève le donne chaque année une ou deux fois au mois de décembre, au Victoria Hall, avec une merveilleuse brochette de solistes vocaux menés cette année par Jeanine De Bique.
Nous, musiciens, y retournons toujours avec fascination et en nous demandant comment une telle succession de morceaux à succès, comment un livret fait d’extraits aussi disparates des premières traductions en anglais de la Bible, peuvent former ensemble un tout aussi parfait et intangible. On peut être tenté de réduire l’œuvre à l’Alléluia le plus connu de l’histoire ou à quelques airs et chœurs qui sont parmi les plus fredonnés au monde, mais c’est bien dans l’exceptionnelle qualité de sa structure, dans l’intelligence avec laquelle Jenkins et Haendel parviennent à raconter toute la vie du Christ en 140 minutes seulement, et dans la synthèse ainsi réalisée de toute une année liturgique de louanges et de cantiques religieux que se situe le secret du succès éternel de l’Oratorio des oratorios, du King of Kings.
Stephan MacLeod basse et direction
Jeanine De Bique soprano
Alex Potter alto
Samuel Boden ténor
Georg Friedrich Haendel
Messiah
Le Messie de Haendel est, pour de très bonnes raisons, l’une des œuvres les plus belles mais aussi les plus célèbres et les plus jouées et chantées du patrimoine musical occidental. Gli Angeli Genève le donne chaque année une ou deux fois au mois de décembre, au Victoria Hall, avec une merveilleuse brochette de solistes vocaux menés cette année par Jeanine De Bique.
Nous, musiciens, y retournons toujours avec fascination et en nous demandant comment une telle succession de morceaux à succès, comment un livret fait d’extraits aussi disparates des premières traductions en anglais de la Bible, peuvent former ensemble un tout aussi parfait et intangible. On peut être tenté de réduire l’œuvre à l’Alléluia le plus connu de l’histoire ou à quelques airs et chœurs qui sont parmi les plus fredonnés au monde, mais c’est bien dans l’exceptionnelle qualité de sa structure, dans l’intelligence avec laquelle Jenkins et Haendel parviennent à raconter toute la vie du Christ en 140 minutes seulement, et dans la synthèse ainsi réalisée de toute une année liturgique de louanges et de cantiques religieux que se situe le secret du succès éternel de l’Oratorio des oratorios, du King of Kings.
Au programme: des extraits mondialement célèbres de ses opéras La Traviata, Rigoletto, Aida, Il Trovatore, Nabucco ou Vespri siciliani.
Des airs, duos et ensembles connus dans le monde entier, des chœurs envoûtants comme le célèbre «Va pensiero» extrait de Nabucco, ainsi que la «Marche triomphale» extraite de Aida, combinés à une merveilleuse scénographie, des costumes superbes et une chorégraphie originale, transforment le tout en un spectacle inoubliable.
Simone Young direction
Alexandre Kantorow piano
Johann Strauss
An der schönen blauen Donau, valse pour orchestre, op. 314
Sergueï Prokofiev
Concerto pour piano et orchestre n° 3 en ut majeur, op. 26
Entracte
Richard Strauss
Salomé, danse des sept voiles, op. 54, TrV 215
Der Rosenkavalier, Suite de valses n° 1, op. 59
Der Rosenkavalier, Suite de valses n° 2, op. 59
La confusion entre les Strauss de Vienne et celui de Munich n’a pas lieu d’être et leur rapprochement ne durera que le moment de notre Concert de l’An. Bis célèbre du traditionnel concert viennois, An der schönen blauen Donau (Le Beau Danube bleu) de Johann Strauss fils ouvrira le nôtre, précédant une seconde partie réservée aux deux Suites de valses que Richard Strauss a tirées d’après son opéra Der Rosenkavalier (Le Chevalier à la rose). Composée après l’achèvement de Salomé, danse des sept voiles, cette œuvre est une sorte de pot-pourri des principaux thèmes de l’opéra dans une atmosphère orientale s’achevant de manière frénétique et sensuelle.
Le Concerto n° 3 en ut majeur a parcouru tous les continents depuis que son auteur, Sergueï Prokofiev, est venu le jouer avec notre orchestre en 1923 sous la direction d’Ernest Ansermet. Il est même devenu un des chevaux de bataille du répertoire pianistique.
Durée totale approximative de 1h30 (comprenant un entracte de 20 min)
Orchestre du Collège de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Philippe Béran direction & présentation
Projection de tableaux réalisés par les étudiant.e.x.s du Bachelor Illustration de la HEAD
Hans Zimmer
Da Vinci Code, Chevaliers de Sangreal
Sandrine Rudaz
Mona Lisa
Commande de l’Orchestre du Collège de Genève
Modeste Moussorgski (orchestration Maurice Ravel)
Tableaux d’une exposition
«Dis, Maestro, tu ne nous emmènerais pas voir une petite expo?»
«Avec joie! Mais avec moi, pas de routine, seulement de l’O-RI-GI-NA-LI-TÉ, en associant l’expérience et la jeunesse pour en faire un orchestre! Nous nous régalerons de musique nouvelle inspirée d’un tableau légendaire, puis serons éblouis par de nouvelles illustrations imaginées pour l’occasion d’après un monument symphonique plus que centenaire.»
Durée totale approximative de 1h00 (sans entracte)
Orchestre de la Suisse Romande & Orchestre du Collège de Genève avec la participation de la HEAD
Philippe Béran, direction
Hans Zimmer Da Vinci Code, Chevaliers de Sangreal
Sandrine Rudaz Mona Lisa, création mondiale, commande de l’Orchestre du Collège de Genève
Modeste Moussorgski Tableaux d’une exposition avec les élèves du bachelor Illustration de la HEAD
Concert sans entracte
Une jeune compositrice ––Sandrine Rudaz –, un jeune orchestre – celui du Collège de Genève – et de jeunes artistes en formation – ceux de la HEAD : l’Orchestre de la Suisse Romande s’entoure de la relève pour proposer un programme attractif. C’est en effet dans l’univers des musiques de film que ces artistes ont choisi de nous emmener, misant sur les compositions à grand succès de Hans Zimmer et le talent de Sandrine Rudaz, Suissesse ayant débuté sa carrière aux Etats-Unis qui s’impose de plus en plus dans l’industrie cinématographique. Avant de laisser la place aux célèbres tableaux musicaux de Moussorgski et aux illustrations des jeunes de la HEAD qu’ils leur ont inspirées. Il est à parier qu’au croisement de plusieurs populations sur le plateau répondra un enthousiasmant croisement des publics.
Marc Minkowski direction
Marina Viotti mezzo-soprano
Lionel Lhote baryton
Jacques Offenbach
«Offenbach Gala» (env. 61’)
avec des extraits de:
Orphée aux Enfers
La Belle Hélène
La Jolie Parfumeuse
La Vie Parisienne
La Périchole
Les Fées du Rhin
La Grande-Duchesse de Gérolstein
Le Royaume de Neptune
Les Bavards
Le voyage dans la lune
Sans pause
Luzerner Sinfonieorchester
Michael Sanderling direction
Hélène Grimaud piano
Franz Liszt
Mephisto-Valse n° 1, S. 110/2
Maurice Ravel
Concerto pour piano et orchestre en sol majeur
Entracte
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Symphonie n° 4 en fa mineur, op. 36
Avec son cortège d’amour, de surnaturel et de pacte avec le diable, le vieux mythe de Faust, réactivé en Allemagne par Goethe et Lenau, avait de quoi séduire les Romantiques. Liszt s’en est emparé à plusieurs reprises, notamment dans cette Méphisto-Valse dans laquelle le diable prend son violon pour emporter Faust dans une danse effrénée.
Curieux mélange d’éléments basques mâtinés de jazz, de classicisme serein et de musique débraillée, le Concerto en sol de Ravel a remporté l’adhésion des pianistes et la ferveur du public dès sa création sans jamais connaître d’éclipse. Tchaïkovski parle à la première personne dans sa Symphonie n° 4 en fa mineur qui exprime ses doutes, son mal de vivre et sa révolte mieux que ne le ferait la littérature puisque la musique s’exprime au-delà des mots. C’est une œuvre tourmentée évoquant la part irrévocable du destin qui attend chaque être humain, ce fatum si omniprésent dans l’âme russe.
Durée totale approximative de 1h45 (comprenant un entracte de 20 min)
Orchestre de la Haute école de musique de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Jonathan Nott direction
Étudiants et étudiantes du département vocal de la Haute école de musique de Genève solistes et chœur
Ottorino Respighi
Les Pins de Rome, poème symphonique
Entracte
Maurice Ravel
L’Enfant et les Sortilèges, fantaisie lyrique pour soli et chœur
Voilà deux œuvres qui ont rendu l’OSR célèbre dans le monde entier grâce à ses enregistrements. Ravel s’était montré septique lorsqu’Ansermet lui avait suggéré de présenter L’Enfant et les Sortilèges en concert, sans le recours de la scène. Le temps a donné raison au chef d’orchestre, car la musique est suffisamment forte et imagée pour que le public puisse en réaliser sa propre mise en scène mentale. Le chef-d’œuvre de Ravel célèbre l’enfance avec ses peurs et ses rêves débridés avec un humour qui n’a d’égal que la tendresse, le tout présenté comme une opérette aux accents de comédie américaine qui commençait à déferler sur la France.
Respighi est un des rares compositeurs italiens ayant échappé au virus de l’opéra. Les Pins de Rome est son deuxième poème symphonique dédié à la Ville éternelle et probablement le plus réussi grâce à une allusion colorée évoquant des atmosphères plus que des descriptions précises.
Durée totale approximative de 1h30 (comprenant un entracte de 20 min)
Daniele Gatti direction
Sol Gabetta violoncelle
Felix Mendelssohn
Symphonie n° 4 en la majeur, dite «Italienne», op. 90
Camille Saint-Saëns
Concerto pour violoncelle et orchestre n° 1 en la mineur, op. 33
Entracte
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 4 en si bémol majeur, op. 60
Un vent d’optimisme souffle sur le programme de cette soirée. Grand voyageur et homme cultivé, Mendelssohn s’était longuement arrêté en Italie, ébloui par la lumière et par les paysages comme par les œuvres d’art qu’il voyait partout. Sa Symphonie n° 4, dite «Italienne», décrit son émerveillement avec toute la force et la vivacité de sa jeunesse.
Bref et conçu en un seul mouvement, le Concerto pour violoncelle n° 1 de Saint-Saëns s’ébroue dans un tournoiement irrésistible partant à l’assaut de l’étendue de l’instrument dans un dialogue constant avec l’orchestre. Romantique et lyrique, il se termine dans un éclatant la majeur synonyme de foi en la vie.
Après l’évocation du héros, au sens napoléonien du terme, et avant celle de son propre destin, Beethoven s’octroie une halte plus sereine avec sa Symphonie n° 4 en si bémol majeur au climat enjoué pour ne pas dire franchement «déboutonné» (le mot est de Beethoven), ce qui n’exclut en rien les innovations rythmiques et formelles.
Durée totale approximative de 1h45 (comprenant un entracte de 20 min)
Sir András Schiff piano
Œuvres de Bach, Haydn, Mozart, Beethoven et Schubert.
Le détail du programme sera présenté par Sir Schiff le soir du concert.
Eun Sun Kim direction
Frank Peter Zimmermann violon
Felix Mendelssohn
Les Hébrides, ouverture en si mineur, op. 26
Frank Martin
Concerto pour violon et orchestre
Entracte
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 5 en ut mineur, op. 67
L’ouverture des Hébrides (ou de La Grotte de Fingal) est une sorte de miracle d’invention mélodique et d’évocation subtile de la nature qui vibre de toute part. Comme souvent, Mendelssohn semble touché par la grâce dans cette évocation sensible qui met l’âme en émoi. On retrouve ce climat presque shakespearien au début du Concerto pour violon et orchestre que le compositeur genevois Frank Martin écrivit juste après ses Cinq chants d’Ariel d’après La Tempête du dramaturge anglais. Toute l’atmosphère de l’œuvre semble d’ailleurs imprégnée de ce climat féerique «comme si j’étais resté un peu envoûté par les charmes de l’île de Prospero», écrivait Frank Martin.
Beethoven adulait lui aussi Shakespeare dont il possédait les œuvres complètes et qu’il citait souvent dans ses conversations. On a d’ailleurs maintes fois comparé la puissance du verbe de l’un à la force musicale de l’autre et la Symphonie n° 5 en ut mineur en est une des plus éclatantes illustrations. Pom, pom pom, pom…
Durée totale approximative de 1h40 (comprenant un entracte de 20 min)
Chœur en Fusion
L’Orchestre de Chambre de Genève et l’Ensemble Contrechamps
Aurélien Chappuis, direction musicale
Simon Aeschimann, composition et guitare
Sébastien Cordier, percussion
Maximilian Haft, violon
Noëlle Reymond, contrebasse
Chansons pour chœur et ensemble instrumental: Libre, Aïda, Epilepsie, Tous tes mots dans ma tête, La main dans le chapeau et Frite
Franz Schubert Symphonie n° 5, 1er mouvement « Allegro »
Wolfgang Amadeus Mozart Les Noces de Figaro, ouverture
Pour sa 3e saison, Chœur en Fusion, créé par Contrechamp, s’allie, pour la première fois, à l’Orchestre de Chambre de Genève. Ce projet original et avant tout joyeux, dirigé par le chef d’orchestre Aurélien Chappuis depuis 2022, est conçu pour permettre à tous et à toutes, en situation de handicap ou non, de vivre une expérience musicale. Car la musique, sa pratique comme son écoute, se partage et se vit ensemble, nous emmène loin des différences parfois stigmatisantes. Pour ce concert tout à fait particulier, ce sont des compositions du Genevois Simon Aeschimann accompagnées de textes d’Aurélien Chappuis qui seront interprétées de manière à toucher un public habitué des salles de concerts ou non. Les cœurs de chacun et chacune battront à l’unisson !
Zofia Kiniorska direction
Annia Losey hautbois
Marion Fontana récitante
L’Orchestre de la Suisse Romande vous emmène dans un voyage musical haut en couleur: extraits de La Flûte enchantée, ouverture de Don Giovanni, célèbre Rondo alla turca, concerto pour hautbois, symphonies éclatantes… Sans oublier un clin d’œil malicieux avec Ein musikalischer Spass!
Narration vivante, extraits courts et variés, musiciennes et musiciens enthousiastes: tout est pensé pour captiver petits et grands.
Un moment de découverte idéal pour les enfants dès 7 ans, et un vrai plaisir pour les adultes!
European Philharmonic of Switzerland
Charles Dutoit direction
Martha Argerich piano
Claude Debussy
Petite Suite
Maurice Ravel
Concerto pour piano en sol majeur
Nikolaï Rimski-Korsakov
Shéhérazade
Jonathan Nott direction
Khatia Buniatishvili piano
Claude Debussy
Images pour orchestre
Entracte
Johannes Brahms
Concerto pour piano et orchestre n° 2 en si bémol majeur, op. 83
C’est l’incompréhension et l’insuccès qui accueillirent les Images pour orchestre de Debussy lors de leur création le 20 février 1910 (Ibéria), le 2 mars de la même année (Rondes de printemps sous la direction du compositeur) et le 26 janvier 1913 (Gigues). Seul Maurice Ravel était «étreint jusqu’aux larmes» alors que le jeune Ernest Ansermet avait suivi attentivement les répétitions de Debussy au pupitre et passé tout un après-midi chez le compositeur. Rarement données entièrement au concert, les Images sont des peintures colorées de l’âme en même temps qu’elles décrivent une Espagne fantasmée pour s’achever par une étude orchestrale d’un grand raffinement. Sans être devenues populaires, elles se placent au sommet de la musique française du 20e siècle naissant.
Il est loin le temps où la presse genevoise traitait le Concerto n° 2 en si bémol majeur de «grand cadavre». Voilà longtemps que Brahms est adoré du public qui le redemande sans cesse.
Durée totale approximative de 1h50 (comprenant un entracte de 20 min)
Jonathan Nott direction
Khatia Buniatishvili piano
Claude Debussy
Images pour orchestre
Entracte
Johannes Brahms
Concerto pour piano et orchestre n° 2 en si bémol majeur, op. 83
C’est l’incompréhension et l’insuccès qui accueillirent les Images pour orchestre de Debussy lors de leur création le 20 février 1910 (Ibéria), le 2 mars de la même année (Rondes de printemps sous la direction du compositeur) et le 26 janvier 1913 (Gigues). Seul Maurice Ravel était «étreint jusqu’aux larmes» alors que le jeune Ernest Ansermet avait suivi attentivement les répétitions de Debussy au pupitre et passé tout un après-midi chez le compositeur. Rarement données entièrement au concert, les Images sont des peintures colorées de l’âme en même temps qu’elles décrivent une Espagne fantasmée pour s’achever par une étude orchestrale d’un grand raffinement. Sans être devenues populaires, elles se placent au sommet de la musique française du 20e siècle naissant.
Il est loin le temps où la presse genevoise traitait le Concerto n° 2 en si bémol majeur de «grand cadavre». Voilà longtemps que Brahms est adoré du public qui le redemande sans cesse.
Durée totale approximative de 1h50 (comprenant un entracte de 20 min)
Stephan MacLeod basse et direction
Werner Güra évangéliste
Rachel Redmond soprano
Aleksandra Lewandowska soprano
Alex Potter alto
William Shelton alto
Thomas Hobbs ténor
Antonin Rondepierre ténor
Felix Gygli basse
Matthew Brook basse
Johann Sebastian Bach
Passion selon saint Matthieu
La «grande» Passion disait Bach. Celle dont il a laissé une partition complète au net et entièrement de sa main, précise et sans la moindre rature, dans laquelle le texte de l’Évangile est écrit à l’encre rouge, et que les péripéties de l’histoire et l’amour d’une grand-mère mirent dans les mains de Felix Mendelssohn quand il avait 16 ans. La quintessence de l’œuvre immense que Bach nous a laissée, son opus magnum, est peut-être là, dans cette grande fresque pour deux chœurs, deux orchestres et une dizaine de solistes vocaux, qui comporte plusieurs des plus beaux chœurs et airs de l’histoire de l’oratorio et de la musique en général. Si vous ne l’avez encore jamais entendue, alors sachez que c’est une œuvre qui nous prend par la main pour nous plonger ensemble dans la contemplation, la compassion, la douleur de la culpabilité, la douceur des larmes et du repentir, et qui nous essore pour nous restituer finalement à nous-mêmes, plus proches de notre propre humanité peut-être que ce que nous en savions trois heures plus tôt. Pour Gli Angeli Genève, la Passion selon saint Matthieu c’est aussi l’aventure du double CD sorti en avril 2020, pendant le premier confinement et dans le vide pensions-nous donc, mais qui a été énormément écouté en ligne et a eu un retentissement important, aidant notre ensemble à franchir un palier. Sept ans exactement après cet enregistrement, ce concert est un des sommets de notre saison 2025-26.
The Untouchables
The Good, the Bad & the Ugly
Cinema Paradiso
Titanic
Ben-Hur
The Godfather
Casablanca
Jurassic Park
Gladiator
The Lord of the Rings
The Mission
For a Few Dollars More
Gone with the Wind
The Great Escape
Once Upon a Time in America
Once Upon a Time in the West
Rabbia e Tarantella
Conan the Barbarian
Rocky
Star Wars
Eva Ollikainen direction
Kian Soltani violoncelle
Introduction à «Archora» avec Anna Thorvaldsdóttir (env. 5’)
Anna Thorvaldsdóttir
Archora pour orchestre (env. 18’)
Edward Elgar
Concerto pour violoncelle en mi mineur, op. 85 (env. 30’)
Pause
Jean Sibelius
Symphonie nº 2 en ré majeur, op. 43 (env. 48’)
Avant et après le concert, le duo Stemma – Herdís Anna Jónsdóttir et Steef van Oosterhout – joue de la musique folklorique islandaise dans le foyer et invite le public à s’immerger dans un bain sonore islandais.
Association Ponticello présente
Julie Depardieu, récitante
Marina Viotti, mezzo-soprano et direction artistique
Maud Bessard, soprano
Pilar Alva Martin, soprano
Ophélie Gaillard, violoncelle et direction artistique
Cédric Pescia, piano et direction artistique
Elie Hackel, Amia Janicki, violon
Nathanael Ferreira, alto
Vitor Fernandez, clarinette
Nicolas Comi, Stefano Arena, Loïc Vallaeys, piano
Juliette Rahon, mise en espace et danse
Béla Bartók Contrastes, pour violon, clarinette et piano Sz.111 (extrait) / Duos pour deux violons, Sz.98 (extraits) / Rhaspodie n°1, pour violon et piano Sz. 87
Johannes Brahms Quatuor op.15 (4ème mouvement) / Danses hongroises (extraits)
Franz Liszt Rhapsodie hongroise n°2, S.244/2
Georges Enescu Sonate n°3 pour violon et piano en la mineur op.25 (extrait)
Gyorgy Kurtág divers extraits de pièces courtes en fil conducteur
Lecture : extrait de l'Usage du monde de Nicolas Bouvier
C’est vers les pays de l’Est, à la rencontre des œuvres de compositeurs issus de cette culture expansive, vive et foisonnante que nous partirons en ce jour de printemps. A travers le programme proposé par Ponticello, ce sont les merveilles de l’hybridation des genres, entre musiques traditionnelles et création qui s’en sont inspirées, qui sont à découvrir. Et si ce concert est une belle manière de marquer les 100 ans de Györgi Kurtág, fêtés le 19 février, nous retrouverons également Johannes Brahms, Franz Liszt ou encore Georges Enescu dont les compositions dialogueront avec l'Usage du monde de Nicolas Bouvier grâce à la participation de Julie Depardieu dans le rôle de récitante. Un spectacle pour révéler l’irrigation constante des musiques populaires dans l’écriture des plus grands compositeurs romantiques et modernes, qui se joue des époques et des frontières.
Anastasia Voltchok piano
Alexei Volodin piano
Wolfgang Amadeus Mozart
Sonate pour deux pianos en ré majeur, K 448
Camille Saint-Saëns
Variations sur un thème de Beethoven pour deux pianos, op. 35
Witold Lutosławski
Variations Paganini pour deux pianos
Sergueï Rachmaninov
Suite n° 2 pour deux pianos, op. 17
Neeme Järvi direction
Julie Fuchs soprano
Matthias Goerne baryton
Zürcher Sing-Akademie chœur
Johannes Brahms
Ein deutsches Requiem, op. 45
Le retour de notre ancien directeur musical prend un relief particulier avec l’audition du Requiem allemand de Johannes Brahms. Cette œuvre puissante est rarement au programme de nos concerts et le sera avec la participation de deux des plus grandes voix d’aujourd’hui. Brahms a composé sa plus longue œuvre chorale à la suite de deux chocs affectifs, la mort de sa mère et celle de son ami Robert Schumann. Longuement mûri, ce Requiem ne suit pas la liturgie catholique, il trouve son origine dans des textes soigneusement choisis par Brahms dans la traduction allemande de la Bible.
Pas de place pour les sombres menaces du Jugement dernier dans cette partition paisible qui apporte au contraire des paroles de consolation pour rassurer les vivants. Le message s’adresse à toutes les croyantes et tous les croyants quelle que soit leur confession. Œuvre de transition, elle représente un pas décisif entre la jeunesse du compositeur vers le style de sa pleine maturité.
Durée totale approximative de 1h10 (sans entracte)
Neeme Järvi direction
Julie Fuchs soprano
Matthias Goerne baryton
Zürcher Sing-Akademie chœur
Johannes Brahms
Ein deutsches Requiem, op. 45
Le retour de notre ancien directeur musical prend un relief particulier avec l’audition du Requiem allemand de Johannes Brahms. Cette œuvre puissante est rarement au programme de nos concerts et le sera avec la participation de deux des plus grandes voix d’aujourd’hui. Brahms a composé sa plus longue œuvre chorale à la suite de deux chocs affectifs, la mort de sa mère et celle de son ami Robert Schumann. Longuement mûri, ce Requiem ne suit pas la liturgie catholique, il trouve son origine dans des textes soigneusement choisis par Brahms dans la traduction allemande de la Bible.
Pas de place pour les sombres menaces du Jugement dernier dans cette partition paisible qui apporte au contraire des paroles de consolation pour rassurer les vivants. Le message s’adresse à toutes les croyantes et tous les croyants quelle que soit leur confession. Œuvre de transition, elle représente un pas décisif entre la jeunesse du compositeur vers le style de sa pleine maturité.
Durée totale approximative de 1h10 (sans entracte)
Emilio Pomarico, direction musicale
Zürcher Sing-Akademie
Haute Ecole de musique de Genève
Ensemble Contrechamps
Luciano Berio Coro
Pour 40 voix et orchestre
Œuvre phare, paysage sonore : Coro de Berio est une œuvre monument décrite comme un manifeste à la fois politique et musical. Berio mettra deux ans, entre 1974 et 1976, pour donner naissance à une partition qui poursuit son travail sur le chant populaire ébauché dix ans plus tôt avec les Folk Songs, procédant également par collage de textes – des chants d’amour venus du monde entier au recueil de poèmes Residencia en la tierra de Pablo Neruda. Pour passer de la partition à son interprétation, il faut alors réinventer complètement le dispositif orchestral et placer sur scène quarante paires de chanteurs et chanteuses, et d’instrumentistes. Pour cette version présentée au Victoria Hall, les étudiants et étudiantes de la HEM, Contrechamps et le chœur Zürcher Sing-Akademie démontreront leur connivence et leur parfaite complémentarité.
Martha Argerich piano
Renaud Capuçon violon
Robert Schumann
Sonate pour violon et piano n° 2 en ré mineur, op. 121
Ludwig van Beethoven
Sonate pour violon n° 10 en sol majeur, op. 96
César Franck
Sonate pour violon et piano en la majeur
Nicholas Collon direction
Hayato Sumino piano
John Coolidge Adams
Short Ride in a Fast Machine (env. 4’)
George Gershwin
Rhapsody in blue pour piano et orchestre (env. 15’)
Pause
Nicholas Collon et Tom Service commentent le
Sacre du printemps de Stravinsky (env. 15’)
Igor Stravinsky
Le Sacre du printemps. Tableaux de la Russie païenne
en deux parties (env. 33’)
Ensemble Batida
Alexandra Bellon
Anne Briset
Jeanne Larrouturou
David Poissonnier
Am Angklungklang
Au public de choisir sa place – au milieu du gamelan ou hors de celui-ci –, à lui également de déterminer le temps qu’il passera au Victoria Hall, en compagnie de l’Ensemble Batida ; au contraire des percussionnistes qui poursuivront un voyage de quatre heures, durée habituelle des soirées traditionnelles durant lesquelles se déroulent les musiques de gamelan. Et si cet instrument a son identité propre, déterminée par la façon de jouer, il est possible de s’en affranchir, comme l’a fait l’Ensemble Batida pour cette œuvre, Am Angklungklang. Les musiciens et musiciennes se sont lancé collectivement le défi de créer un langage propre, né de l’hybridation des couleurs traditionnelles, électroniques et expérimentales. C’est donc à un voyage que nous sommes toutes et tous invités, un voyage libre durant lequel chacune et chacun peut se déplacer, s’arrêter, se laisser emporter par ces sonorités enveloppantes. Et vivre, autrement, la musique.
Mirga Gražinytė-Tyla direction
Georgijs Osokins piano
Frank Martin
Les Quatre Éléments, études symphoniques
Frédéric Chopin
Concerto pour piano et orchestre n° 2 en fa mineur, op. 21
Entracte
Claude Debussy
La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre
Maurice Ravel
Daphnis et Chloé, suite n° 2
Ce programme, typique de l’ADN de l’OSR, débute par Les Quatre Éléments composés par Frank Martin en 1963 à l’occasion des 80 ans de son fondateur Ernest Ansermet. L’évocation des phénomènes naturels donnait la possibilité au compositeur genevois d’exprimer à la fois son amour de la nature et son admiration pour l’énergie indomptable du chef d’orchestre qui avait été le créateur d’une grande partie de ses œuvres au pupitre de notre orchestre.
La Mer de Claude Debussy fut le premier disque enregistré par l’OSR pour la compagnie Decca. Il devait être suivi par trois autres versions au fur et à mesure des progrès des techniques de prise de son remportant à chaque fois un grand succès critique.
La brillante et sauvage deuxième suite de Daphnis et Chloé de Ravel est depuis longtemps un des chevaux de bataille de nos concerts avec sa fantastique bacchanale finale qui produit toujours un grand effet grâce à sa puissance incantatoire et à son orchestration rutilante.
Durée totale approximative de 2h10 (comprenant un entracte de 20 min)
Philippe Béran direction
Charlie Chaplin
Les Lumières de la ville
«Tu m’offres des fleurs, Charlie?»
«Des bleues ou des roses? Mmmmm… elles sentent si bon! Tu t’imagines, si elles n’avaient pas de couleur? ou pire, si nous ne pouvions pas les voir? Le monde serait si triste… j’aime nos balades au printemps, dans les rues, dans les parcs, sous les grands arbres, m’émerveiller des lumières de la ville…»
Durée totale approximative de 1h30 (sans entracte)
Charlie Chaplin™ © Bubbles Incorporated SA
Les Lumières de la ville © Roy Export S.A.S
Musique des Lumières de la ville © Roy Export Company Ltd. et Bourne Co. sauf La Violetera © Jose Padilla
Teodor Currentzis direction
Vilde Frang violon
Alban Berg
Concerto pour violon «À la mémoire d’un ange» (env. 28’)
Pause
Gustav Mahler
Symphonie nº 1 «Titan» (env. 58’)
Daniel Harding direction
Antoine Tamestit alto
Jörg Widmann
Concerto pour alto et orchestre, première suisse
Entracte
Richard Wagner
Le Ring sans paroles
compilation de Lorin Maazel
Créé en 2015 à Paris par notre invité Antoine Tamestit, le Concerto pour alto du compositeur allemand Jörg Widmann est très exigeant puisqu’il demande au soliste d’être comédien, danseur, chef d’orchestre et, accessoirement, de jouer de l’alto! Placé au milieu de l’orchestre au début de la pièce, il se bat contre la collectivité représentée par les musiciennes et musiciens. À vous de découvrir comment se terminera sa périlleuse aventure…
Réduire quatorze heures de musique en un peu plus d’une heure c’est une autre gageure réalisée par le chef Lorin Maazel avec son arrangement sans voix du Ring de Richard Wagner. Le défi était d’enchaîner les extraits musicaux en leur donnant une cohérence sonore sans juxtaposer une suite de morceaux. Écouter la Tétralogie comme un grand poème symphonique en oubliant le chant et la scène sans se noyer dans le Rhin, c’est le pari fou relevé ce soir par Daniel Harding.
Durée totale approximative de 2h10 (comprenant un entracte de 20 min)
Daniel Harding direction
Antoine Tamestit alto
Jörg Widmann
Concerto pour alto et orchestre, première suisse
Entracte
Richard Wagner
Le Ring sans paroles
compilation de Lorin Maazel
Créé en 2015 à Paris par notre invité Antoine Tamestit, le Concerto pour alto du compositeur allemand Jörg Widmann est très exigeant puisqu’il demande au soliste d’être comédien, danseur, chef d’orchestre, et, accessoirement, de jouer de l’alto! Placé au milieu de l’orchestre au début de la pièce, il se bat contre la collectivité représentée par les musiciennes et musiciens. À vous de découvrir comment se terminera sa périlleuse aventure…
Réduire quatorze heures de musique en un peu plus d’une heure c’est une autre gageure réalisée par le chef Lorin Maazel avec son arrangement sans voix du Ring de Richard Wagner. Le défi était d’enchaîner les extraits musicaux en leur donnant une cohérence sonore sans juxtaposer une suite de morceaux. Écouter la Tétralogie comme un grand poème symphonique en oubliant le chant et la scène sans se noyer dans le Rhin, c’est le pari fou relevé ce soir par Daniel Harding.
Durée totale approximative de 2h10 (comprenant un entracte de 20 min)
Stephan MacLeod basse et direction
Kristian Bezuidenhout pianoforte
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n° 3, op. 37
Symphonie n° 3 «Eroica»
Pour la première fois, le Festival Haydn-Mozart va faire la part belle à Ludwig van Beethoven, leur successeur à tous les deux, autant que celui qui fera voler leur héritage en éclat. Associer l’«Eroica» au troisième concerto pour piano coule peut-être de source d’un point de vue chronologique (les époques de composition des deux œuvres sont proches) mais permet surtout d’embrasser un large panel de faits musicaux qui montrent comment Beethoven s’inscrivait dans son époque tout en en bousculant les codes de manière rédhibitoire et définitive. C’est l’âge de la maturité pour l’orchestre de Gli Angeli Genève qui après un long apprentissage des univers de Haydn et de Mozart, après avoir abordé plusieurs des plus grands oratorios classiques et romantiques, se lance dans la plus exaltante des musiques orchestrales pour un cycle qui va s’inscrire sur plusieurs années. Démarrer ce voyage à travers l’œuvre du grand Ludwig avec la complicité et la science de Kristian Bezuidenhout, complice de longue date, est une chance sans pareille pour Gli Angeli Genève. La profondeur du musicien, son charisme doux et bienveillant, le plaisir qu’ont tous nos musiciens à partager la scène avec lui sont autant de garants d’une soirée inoubliable.
Arcadi Volodos piano
Johann Sebastian Bach / Samuil Feinberg
Adagio, extrait du Concerto en la mineur, BWV 593
Frédéric Chopin
Mazurkas et Nocturnes
Polonaise-Fantaisie en la bémol majeur, op. 61
Le reste du programme sera communiqué ultérieurement.
Stephan MacLeod direction
Sophie Junker Euridice
Marie Perbost Amore
Iestyn Davies Orfeo
Christoph Willibald Gluck
Orfeo ed Euridice
Orfeo ed Euridice, créé en italien et à Vienne en 1762, est le plus connu des opéras de Gluck. C’est aussi celui dans l’histoire de la musique dont le livret marque le moment d’une rupture nette avec la forme de l’opéra seria, qui prévalait alors en Italie comme en Autriche. Le livret comporte une intrigue mythologique, au lieu d’une intrigue historique, et il renonce aux enchevêtrements politiques ou amoureux. Le nombre de personnages a été réduit de six à trois. En contrepartie, comme dans l’opéra ramiste – et ce n’est pas là leur seul point commun –, le chœur a gagné en importance, et, avec le ballet, il est maintenant intégré à l’intrigue. Au lieu enfin d’une alternance traditionnelle entre récitatif qui fait avancer l’intrigue et air de réflexion qui suit, on trouve dorénavant de grandes scènes cohérentes. La révolution est immense. Et pourtant Gluck est aujourd’hui souvent perçu comme la figure d’un classicisme absolu et inamovible. Erreur ou paradoxe? Quoi qu’il en soit, cet Orfeo est un des plus grands chefs-d’œuvre de notre culture occidentale. Un opéra en version de concert, ce n’est pas un opéra sans théâtre.
Bien au contraire! Les chanteurs rodés à l’exercice savent bien que l’absence de décors, de costumes, de coulisses les oblige ainsi que l’orchestre et son chef à vivre et jouer le drame encore plus intensément qu’au théâtre. Et cela donne souvent, a fortiori avec de tels solistes, des soirées magnifiques.
Václav Luks direction
Marie Perbost soprano
Lucile Richardot alto
David Fischer ténor
Stephan MacLeod basse
Joseph Haydn
Stabat Mater
Jan Dismas Zelenka
Miserere en do mineur, ZWV 57
Contrebassiste du meilleur ensemble de son temps, l’Orchestre de Dresde, dont nombre d’illustres compositeurs formaient les pupitres et qui jouait avant tout les œuvres de ses propres musiciens, Zelenka faisait fi des règles et des convenances. Personnage orageux, il aura contribué à révolutionner les formes tant elles ne suffisaient à contenir sa fougue ou son imagination, et son tellurique Miserere mériterait d’être aussi connu que le Stabat Mater de Pergolesi… Pour ce concert, thème de notre festival oblige, c’est le Stabat Mater de Haydn que nous proposons de découvrir. Et mettre ces œuvres de Haydn et de Zelenka en regard l’une de l’autre, c’est mieux souligner comment, avec son propre Stabat Mater, Haydn s’inscrivait dans une tradition baroque et dans une filiation avec son prédécesseur Werner comme avec le Stabat Mater de Pergolesi, qui était déjà le «tube» qu’il est toujours aujourd’hui. En 1768, cela faisait plusieurs décennies que ce dernier était régulièrement et partout joué en Europe. On raconte qu’à Paris, quand y fut donnée pour la première fois la version de Haydn, le public était d’abord ulcéré parce qu’il voulait entendre Pergolesi. Mais qu’après le concert les opinions s’étaient adoucies et qu’on portait aux nues la nouvelle œuvre! Nous souhaitions depuis longtemps mettre Gli Angeli Genève entre les mains expertes de Václav Luks. Infatigable découvreur, éditeur et défenseur acharné de l’œuvre de son compatriote Zelenka, il est un des meilleurs spécialistes au monde des répertoires du XVIIIe siècle et sa fougue comme son énergie nous promettent des étincelles.